Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur la santé mentale et le développement – Targeting people with mental health conditions as a vulnerable group – la majorité des programmes de développement ou de réduction de la pauvreté n’atteignent pas les personnes frappées d’incapacités mentales ou psychosociales.
Ainsi, entre 75 % et 85 % d’entre elles n’ont accès à aucune forme de soins de santé mentale. Les handicaps mentaux et psychosociaux sont par ailleurs associés à des taux de chômage pouvant atteindre 90 %. En outre, ces personnes ne bénéficient pas des possibilités d’éducation et de formation professionnelle qui leur permettraient de réaliser pleinement leur potentiel. « Nous devons porter une plus grande attention à cette situation pour inverser la tendance », a déclaré le Dr Ala Alwan, sous-Directeur général pour les maladies non transmissibles et la santé mentale à l’OMS, rappelant que parmi les affections prioritaires dans le domaine de la santé mentale figurent la dépression, les psychoses, le suicide, l’épilepsie, la démence, les troubles dus à la consommation d’alcool et aux toxicomanies et les troubles mentaux touchant les enfants. Un véritable défi à l’heure où les experts estiment qu’une personne sur quatre dans le monde connaîtra au cours de son existence une forme de trouble de la santé mentale.
Rapport disponible sur www.who.int/fr