Pour coller à cet objectif, une enquête téléphonique a été réalisée auprès de 1213 professionnels d’aide ou de soins à domicile afin d’explorer leurs perceptions, opinions et pratiques.
• Une majorité des répondants interviennent régulièrement auprès de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer : les soignants rencontrent en moyenne vingt-cinq malades par mois, et les aidants, sept par mois.
• En termes de formation, les trois quarts des répondants possèdent un diplôme dans le domaine sanitaire et social; c’est le cas de la quasi-totalité des professionnels du soin alors que la moitié seulement des professionnels de l’aide déclarent posséder un diplôme.
• L’isolement des patients est la principale difficulté exprimée par les professionnels, avant les problèmes de communication et le refus de prise en charge. Neuf répondants sur dix estiment néanmoins qu’ils peuvent significativement améliorer la qualité de vie de ces malades.
• 67 % des répondants déclarent disposer de suffisamment d’informations sur l’histoire de la personne malade, ses goûts et 75 % estiment que leurs échanges avec les autres intervenants sur les personnes malades sont satisfaisants.
• Enfin, même si la grande majorité des professionnels reconnaissent que leur travail est fatigant physiquement et nerveusement, 88 % se déclarent satisfaits de leurs conditions de travail.
Autant d’appréciations positives qui contribuent à valoriser l’image de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
« Dispositif d’enquêtes d’opinion sur la maladie d’Alzheimer (DEOMA). L’accompagnement de la maladie d’Alzheimer au domicile : perceptions et pratiques des professionnels du soin et de l’aide », Évolutions n° 22, septembre 2010, Inpes, www.inpes.sante.fr/evolutions