– améliorer la pratique des expertises de dangerosité des criminels sexuels en enseignant et en diffusant les méthodes actuarielles. Informer les magistrats et le public en général, du caractère très imparfait des prévisions, même quand l’expertise a utilisé les meilleurs instruments actuellement disponibles ;
– définir une politique qui ne soit pas uniquement basée sur des moyens médicaux. Les traitements à visée hormonale ou psychologique ayant une efficacité très partielle et quelquefois des effets secondaires marquants ne peuvent être le seul outil d’une politique de prévention de la récidive ;
– mettre en place des actions incitatives de recherche afin d’améliorer la prévention médicale de la récidive des délinquants sexuels.
À l’heure actuelle, la recherche dans ce domaine est en France absolument sous-dotée et mal structurée.
Rapport disponible sur www.academie-medecine.fr