Le rapport 2009 de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) met notamment l’accent sur la protection des mineurs. Quel est l’impact des théories inspirées de certains mouvements New-Age concernant les mineurs ? Comment concilier le droit des parents de transmettre leurs convictions et pratiques avec le rôle de protection dévolu au juge ? Qui sont les autres acteurs sociaux susceptibles d’intervenir en la matière ? D’autres thématiques de fond ont mobilisé la Miviludes en 2009 dont celles consacrées aux prescriptions et pratiques extrêmes en matière alimentaire ou celles liés au développement accéléré en Occident de propositions s’inspirant des traditions chamaniques, la Miviludes ayant constaté cette année une augmentation inquiétante des signalements. L’enfant, pour certains mouvements ou courants de pensée est, en effet, un élément clé, parce qu’ayant un rôle majeur dans le monde de demain. Lorsque par exemple des parents adhèrent à la philosophie du New-Age, ils ne s’agit pas exclusivement d’idées, voire de croyances, ils sont également orientés vers des pratiques non conventionnelles qui les influencent dans l’éducation de leur enfant, notamment s’ils sont convaincus qu’il est « spécial » (enfant indigo, enfants étoiles…). Dans un tel contexte familial, l’enfant considéré comme exceptionnel ou non, peut faire l’objet de traitements, voire de mauvais traitements dont les conséquences peuvent être dramatiques et irréversibles.
■ Disponible sur http://www.miviludes.gouv.fr/
