Après la clinique de l’effraction traumatique, puis l’abord de sa prise en charge, il est important de tenter de cerner l’ampleur que prennent de nos jours les cliniques de la violence au travail comme celles des violences familiales, sociétales et politiques ; à savoir ces violences d’Etat dont témoignent souvent les victimes que nous rencontrons dans le cadre de notre pratique. C’est pourquoi, si traumatisme psychique et violence psychique doivent être distingués comme des phénomènes différents, celle-ci constitue bien la trame de fond sur laquelle celui-là fait son trou et plonge le sujet dans une dimension de rupture violente du lien, l’emportant dans une perte du sentiment de continuité d’existence. C’est pourquoi la rencontre de l’effraction traumatique avec cette dimension de la violence sociétale, familiale et au travail est particulièrement intéressante à articuler dans leurs liens réciproques. Ce sont des questions qui ouvrent sur l’importance du lien social dans son aspect thérapeutique, et sur celle d’une éthique de nos pratiques psychothérapeutiques.
Journées scientifiques organisées par l’URFT (Unité de Recherche et de Formation sur le Traumatisme) du Centre hospitalier de Saint-Denis et l’association TRAMES PSY, en collaboration avec l’UFR d’études psychanalytiques de l’Université Paris Diderot-Paris 7, l’ASMC et l’Alfest (Association de langue française d’étude sur le stress et le trauma)
Rens. :
Tél. : 01 48 20 95 88
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http://www.tramespsy.org/2015/03/05/journees-scientifiques-de-formation-traumatismes-lien-social-et-ethique/
