Né en 1973, Olivier Anicet a étudié à l’École supérieure des arts modernes de Paris (Esam). D’origine guadeloupéenne, il vit et travaille à Paris.
Olivier Anicet a publié des premiers dessins dans le magazine de hip-hop Radikal, illustrant des thèmes chers à cette culture, en particulier la vie urbaine. Mais c’est sur la toile que son travail sur la matière prend tout son éclat, mêlant peinture, crayons, pastels gras et autres stylos… L’artiste compose des saynètes, instantanés d’un quotidien où la rencontre se fait magique, le réalisme flirte avec les symboles, le texte et la parole se font personnages, la ville est une partition samplée de notre vécu.
Olivier Anicet est un artiste en mouvement. Son intérêt pour la réalité, celle d’ici et d’ailleurs, ne s’est jamais démenti, car c’est dans les voyages, l’actualité ou son environnement qu’il puise son inspiration. Là encore, son travail se présente comme un pont entre les cultures urbaine et populaire et l’histoire de l’art moderne, tel un espace reconstruit, aux perspectives imaginaires où de drôles de personnages incarnent la richesse de la mixité.
Les toiles réunies dans ce dossier présentent une vie urbaine joyeuse et débridée, une promenade au milieu d’immeubles haussmanniens. Les couleurs vives, acidulées, soulignent l’architecture majestueuse, imposante, tandis que les compositions, vibrantes, apportent légèreté et fraîcheur… Peu de personnages apparaissent sur ces images chatoyantes, pourtant on devine une humanité qui palpite, qui pulse, derrière les façades structurées. C’est une peinture du contraste, de la rencontre, et du métissage…, un univers réjouissant et poétique, qui invite à l’aventure et à la découverte.
• En savoir plus : www.olivieranicet.com, suivre l’artiste sur Instagram : anicetcolor_s
Olivier Anicet a contribué au n° 251 de Santé mentale
