01/02/2021

La thérapie… virtualisée

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Parmi les bouleversements liés aux confinements de 2020, beaucoup d’usagers de la psychiatrie ont vu évoluer leur thérapie du présentiel vers le numérique. A l’heure de nouvelles restrictions, Jean Cassanas, docteur en psychologie, revient sur les différents aspects de la téléconsultation.

Le premier confinement lié à la pandémie de covid-19 a contraint de nombreux patients et leurs thérapeutes à interrompre leurs relations. Dans certains cas, la relation a pu continuer par des échanges de mails, de SMS, d’entretiens téléphoniques ou en «visio» sur internet. Dans les mois suivants, à l’occasion du deuxième confinement, les séances ont pu plus facilement se prolonger dans le cadre habituel, mais cependant redéfinies par des «gestes barrières» dont le port du masque est sans doute celui qui pose le plus de problèmes relationnels.

Ce changement brutal et imprévisible pour la plupart d’entre nous marquera probablement chacun à moyen et long terme. Cette expérience contrainte d’échanges virtuels ou «filtrés» risque en effet de réduire encore un peu plus la stabilité des liens nécessaires entre thérapeute et patient pour qu’un processus thérapeutique se produise dans de bonnes conditions. En fonction des pathologies et des problématiques, l’impact de ces échanges désorganisés par la situation sanitaire s’est révélé parfois déroutant, comme pour certains phobiques sociaux qui se sont parfaitement acclimatés à ces nouvelles circonstances…

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Sur le même sujet : lire le n°251 de Santé mentale (octobre 2020) : Télépsychiatrie, enjeux et perspectives