Les quiproquos dans la relation de soin

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La psychoéducation a parfois des effets inattendus : en proposant à l’usager de partager des connaissances sur sa maladie, elle peut le priver de son propre point de vue, au risque d’une « décohérence de l’esprit ». De nouvelles psychothérapies centrées sur l’expérience vécue peuvent éviter ce phénomène.

Dans une relation de soin, le patient cherche des explications à sa souffrance. Il attend une réponse du soignant avec la conviction plus ou moins implicite que cette connaissance partagée l’aidera à s’en dégager. Le risque, dans cette situation, est la décohérence de l’esprit, c’est-à-dire l’adhésion du patient à un système explicatif qui ne change rien dans sa vie. Par sa méthode, et comme d’autres formes de relations thérapeutiques que l’anthropologie a étudiées, la psychoéducation peut parfois amplifier cette décohérence. Un des moyens pour réduire ce risque consiste à y associer certaines techniques thérapeutiques centrées sur la singularité de l’expérience vécue.

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