Porter un regard attentif sur les comportements des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer mais aussi sur ceux que nous adoptons avec elles. Ce fil conducteur permet, selon le Pr Louis Ploton, « de progresser dans la connaissance de la maladie du point de vue de la personne malade, de mieux se représenter son mode de pensée, sa problématique et ses besoins psychologiques afin de mieux organiser sa prise en charge et apprendre à négocier avec elle ». Un voyage « partagé » jusqu’au bout de la vie…
Alzheimer: voyage au bout de la vie
Au sommaire de ce dossier
Affectivité et maladie d’Alzheimer
La question fondamentale au coeur du soin aux malades d’Alzheimer est de savoir où nous situons la dignité de l’homme ? Réside-t-elle uniquement dans sa seule cognition ou tout autant dans sa pertinence affective ?
Critères diagnostiques de la maladie d’Alzheimer
Plus le diagnostic sera posé tôt, meilleure sera la prise en charge du patient Alzheimer et de sa famille en permettant d’instaurer un schéma thérapeutique approprié, tant sur le plan pharmacologique que non pharmacologique.
Traitements médicamenteux de la maladie d’Alzheimer
Les traitements médicamenteux spécifiques de la maladie d’Alzheimer sont actuellement des traitements symptomatiques. Les molécules en cours de développement visent à modifier le processus pathologique, mais à plus long terme, l’objectif reste de de mettre au point des médicaments qui permettent de bloquer ce processus dès son début.
« La souffrance, faut pas y penser… »
Cet entretien a eu lieu dans le cadre de l’hôpital de jour gériatrique de Corentin Celton, à Paris. Il a été mené, en face à face, par Mireille, une inf irmière référente en géronto-psychiatrie.. Madame S., a été informée du devenir de l’entrevue qui a débuté par la question suivante : « vous en savez beaucoup sur la maladie d’Alzheimer? Voulez-vous que nous en parlions ensemble, ainsi peut-être pourrons-nous mieux vous soigner? ».
Alzheimer : manifestations psychologiques et comportementales
Les manifestations psychologiques et comportementales de la maladie d’Alzheimer (MA) ne font partie ni des critères de diagnostic ni des éléments retenus dans l’évaluation de la sévérité de la démence. Pourtant, elles sont constantes, dès le début de la maladie, et représentent non seulement une source importante de souffrance pour le patient et son entourage, mais également la première cause de placement en institution.
« Qu’est-ce que je dois faire maintenant? »
Cet entretien a eu lieu dans le cadre de l’hôpital de jour gériatrique de Corentin Celton, à Paris. Il a été mené, en face à face, par Mireille, une infirmière référente en géronto-psychiatrie.. Madame S., a été informée du devenir de l’entrevue qui a débuté par la question suivante : « vous en savez beaucoup sur la maladie d’Alzheimer? Voulez-vous que nous en parlions ensemble, ainsi peut-être pourrons-nous mieux vous soigner? ».
Traiter les troubles du comportement
Symptômes dépressifs, psychotiques, dérèglement de l’humeur, anxiété, angoisse… quelles options pharmacologiques retenir pour traiter la souffrance psychique et les troubles du com portement des patients atteints de la maladie d’Alzheimer ?
Un exil dans le passé…
La « stratégie de diversion », qui s’appuie sur l’histoire de vie du patient, est un moyen non pharmacologique pour prévenir et contrôler l’agitation du patient atteint de maladie d’Alzheimer lors des actes de soin critiques.
Le coeur ne suffit pas…
Parce que la gériatrie est un piège relationnel majeur où la relation n’est pas « naturelle », les soignants doivent apprendre à communiquer avec les personnes âgées les plus dépendantes, en toute humanitude…
Pour « rejoindre » le patient Alzheimer…
L’approche de Naomi Feil est une méthode qui a pour objectif de maintenir la communication dans le soin aux personnes âgées désorientées, dans une relation respectueuse de leur identité, qui reconnaisse dans leur comportement la manifestation de leur besoin d’exister et d’être entendus. Intérêt et limites de la méthode…
Psychothérapies et démence
Comment et pourquoi la psychothérapie des démences relève, à notre sens, plus d’une « attitude » psychothérapeutique que d’une action technique codifiée et reproductible.
Quand les mots s’échappent…
La maladie d’Alzheimer entraîne une détérioration de l’ensemble des fonctions supérieures et donc du langage. Le rôle de l’orthophoniste est, dans le cadre du bilan, d’évaluer tous les paramètres du langage avant le temps de l’accompagnement.
La Maison Carpe Diem
Comment croire en la force de la vie, en la richesse de tout être humain et en son droit de vivre, jusqu’au bout,son histoire, malgré la maladie d’Alzheimer… Bienvenue à la Maison Carpe Diem…
« Si les résidents sont bien, nous aussi! »
Face à des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer, la prise en soins est exigeante mais gratifiante. En gagnant la confiance des patients, nous prodiguons chaque jour des soins, parce que demain est un autre jour…
Cultiver l’humanitude
Appliquer le concept d’humanitude dans un établissement hébergeant des personnes âgées dépendantes entraîne une véritable « révolution culturelle » au bénéfice de tous, clients, familles et personnels, mais avec l’énergie et la volonté du directeur…
« C’est le temps, quoi… »
Cet entretien a eu lieu dans le cadre de l’hôpital de jour gériatrique de Corentin Celton, à Paris. Il a été mené, en face à face, par Mireille, une infirmière référente en géronto-psychiatrie.. Madame S., a été informée du devenir de l’entrevue qui a débuté par la qusteion suivante : « vous en savez beaucoup sur la maladie d’alzheimer ? Voulez-vous que nous en parlions nesmble, ainsi peut-être pourrons-nous mieux vous soigner ? »