Classiquement rattachée à l’image de la folie meurtrière, la paranoïa continue, au xxie siècle, de défier médecine et justice. Il existe en effet peu de prises en charge efficaces, du moins à certains stades des troubles, et, après un passage à l’acte criminel, le paranoïaque se trouve le plus souvent en prison. Cet article présente la dangerosité spécifique de la paranoïa et les facteurs de risque. La prise en charge de ces patients nécessite de fait de bien connaître la pathologie et de savoir évaluer les risques de passage à l’acte.
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