Les entretiens « premier accueil », animés par un binôme d’infirmiers, proposent au patient un accueil dans un délai raisonnable, qui vise à effectuer une première évaluation de la situation et éventuellement une orientation vers un psychiatre ou un psychologue. Dans ce contexte l’infirmier est pris dans une posture paradoxale : d’un côté, il s’implique dans cette écoute de la parole, de l’autre il n’en est en principe que le messager, puisqu’il ne va pas « suivre » le patient. Dans ce contexte, l’auteur, psychologue, décrit la nécessité de la supervision (ou contrôle, analyse de la pratique…) pour aider les soignants à analyser les contenus des entretiens et à en dégager le sens.
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