Un groupe de tuteurs apprend le suicide du cadre supérieur de santé qui coordonne son action. Le texte suit au plus près leurs réactions de défense, leur quête d’un bouc émissaire pas forcément innocent, la difficulté à élaborer le suicide d’un collègue. Cette mort s’inscrit dans un contexte de déliquescence à la fois singulier et banal. Le management hospitalier broie les individus, érode leur capacité à résister, à faire corps. Rien ne sera réellement élaboré, même lorsqu’un deuxième suicide surviendra six mois plus tard.
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