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Deuil n'est pas mélancolie
Auteur(s) : Elisabeth BLAIN, psychanalyste
Nbre de pages : 6
Pour le sujet névrosé, le deuil entraîne une douleur profonde mais l’objet se maintient, au moins au niveau du fantasme. Chez les sujets psychotiques, faute d’objet, la perte peut engendrer un délire mélancolique. retour sur la différenciation établie par Freud.
La mélancolie indique l’impossibilité du deuil ; chez le névrosé la douleur est profonde mais l’objet se maintient, au moins au niveau du fantasme. Chez les psychotiques, l’absence d’objet amène parfois une culpabilité sans fin avec un virage vers un délire de persécution qui coexiste avec la position mélancolique. Le travail de Freud est une excellente réponse à la question posée par Shakespeare, à savoir « Deuil ou Mélancolie » ?