23 Novembre 2019 - paris

Psychodrame avec fin, psychodrame sans fin

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PARIS

Le 22ème colloque sur le psychodrame analytique thérapeutique organisé par la SPASM (Société Parisienne d'Aide à la Santé Mentale).

Entre finalité de l’analyse et terminaison de la cure, Freud, en 1937, maintient l’ambiguïté, mais s’oppose fermement aux thérapies brèves. Il situe résolument le succès d’une thérapie analytique du côté du facteur économique, entre résolution des traumatismes, domptage des pulsions et renforcement du moi. Plusieurs facteurs peuvent mener la cure à une impasse : force excessive des pulsions, déni et clivage. Quant au transfert, moteur et levier de la cure, mais aussi principale résistance, il va s’avérer être un obstacle majeur à l’achèvement, parfois cause de rupture, signe de séparation impossible.

Au psychodrame, nous avons à penser les fins de traitement avec des patients aux symptômes envahissants, souffrant le plus souvent de pathologies non névrotiques, « narcissiques-identitaires ». La question de la guérison, avec l’abrasement des symptômes invalidants, peut être centrale et se confondre avec celle de la fin de la cure. Nous avons fréquemment affaire à la rupture, à l’interruption de traitement plutôt qu’à une véritable fin, ou à l’inverse à des traitements qui semblent ne pas avoir de terme, tant la fonction d’étayage sur le dispositif paraît indispensable, voire vitale.

Nos idéaux analytiques sont alors bien bousculés et il nous faut, sans doute, les revoir à la lumière de notre expérience et de ce que nous apprennent nos patients. Quelles sont nos ambitions thérapeutiques ? Peut-on encore parler de dissolution du transfert ? Comment penser et supporter la séparation, les mouvements de haine et de destruction qu’elle implique, le renoncement à se vivre indispensable et éternel ?

Plaquette
Programme conférences

Rens. : www.spasm.fr, Mme Constance BESNIER :  01 53 17 13 50, pratiques.formation@spasm.fr