Un comité de suivi pour dynamiser l’universitarisation des formations en santé

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Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, et Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur,de la Recherche et de l’Innovation, ont lancé le comité de suivi du processus d’universitarisation (soit une trentaine de personnes) des formations en santé. Ce comité devra impulser les concertations sur les mesures techniques permettant que les objectifs définis par la mission sur l’universitarisation connaissent une déclinaison opérationnelle rapide. Les groupes de travail concerneront d’une part des objectifs transversaux aux différentes filières, d’autre part des points plus spécifiques d’un ensemble de métiers. Leur retour est attendu en mai, pour une mise en oeuvre de certaines mesures à la rentrée 2018 (inscription des formations surParcoursup, possibilité de recruter des enseignants-chercheurs de ces disciplines sur la campagne d’emploi 2019), et d’un second ensemble à la rentrée 2019.
Les deux ministres ont rappelé que l’universitarisation, sujet ancien (engagé depuis 2004…) et crucial, a déjà commencé mais reste freinée par le morcellement du paysage de la formation. Dans ce contexte, une mission avait été confiée fin août à Stéphane Le Bouler, pour « préciser les étapes à venir et instruire les décisions à envisager ». Issu de nombreux entretiens, son travail montre « la grande convergence des différents acteurs » et articule les évolutions nécessaires autour de 4 axes : la nécessaire interprofessionalité dès la formation ; le développement de la recherche ; les parcours des étudiants et l’ancrage territorial. Pour chacun de ces axes, des objectifs opérationnels sont identifiés, appuyés souvent sur des réalisations existantes. En parallèle, cinq objectifs prioritaires ont été définis par les ministres, qui feront l’objet d’un premier travail deconcertation et d’expertise :
– la simplification des modalités d’admission dans les formations ;
– la possibilité de recruter des enseignants-chercheurs en maïeutique, soins infirmiers et réadaptation ;
– l’établissement d’un cadre national simplifiant les relations institutionnelles etfinancières entre régions, instituts de formation et universités ;
– la mise en oeuvre de formations aux nouveaux métiers en débutant par la pratique avancée des infirmiers dès la rentrée 2018 ;
– la reprise d’une réflexion sur les référentiels incluant des temps de formation communs à plusieurs filières.