Quand le corps fait signe

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Le nouveau numéro de la revue Psychologie Clinique intitulé "Quand le corps fait signe" se centre sur la manière dont, lorsque le langage fait défaut, le corps fait signe.

Pour le clinicien, c'est certain, la parole est le matériau privilégié de son écoute et c'est ce qui permet son acte et ses interprétations. Pour le patient (mais le sait-il toujours ?), c'est aussi la parole qu'il privilégie pour s'adresser au psychologue et /ou au psychanalyste. Le corps alerte, mais il le fait de façon fort différente selon les organisations psychiques. Si dans la névrose, les représentatios refoulées se muent en rébus ou en architecture plastique, les affects, eux, se nouent au corps par le biais de la fureur, de la honte ou de l'angoisse. Enfin, dans le cas de la médecine dite "psychosomatique", terme au demeurant très équivoque, le phénomène psychosomatique court-circuite l'inconscient et n'est plus à lire comme une phrase cachée. Le choix des textes des auteurs de cet ouvrage représente de nombreux aspects de la recherche en psychologie, qu'elle soit théorique ou clinique. La littérature, l'histoire, la psychologie et la psychanalyse sont les fils conducteurs de ces recherches de terrains variés.

Coordonné par Olivier Douville (Maître de conférence des Universités, Laboratoire CRPMS, Université Paris Diderot, EPS de Ville Evrard) et Claude Wacjman (Psychologue, directeur de recherches associés, Université Paris Diderot, CRPMS)

Psychologie Clinique n°45, EDP Sciences, 2018