Point d’étape des actions pour l’insertion des personnes handicapées psychiques

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Réuni le 15 novembre 2018 autour de Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat chargée des Personnes handicapées, le comité de pilotage national du « handicap psychique » a réalisé un point d’étape sur l’ensemble des chantiers engagés pour favoriser l’insertion sociale et professionnelle, et la pleine participation des personnes, en étroite coordination avec la feuille de route santé mentale et psychiatrie.

Selon le communiqué ministèriel, au 31 décembre 2017, les Agences régionales de santé (ARS) avaient consommé ou prévu de consommer environ la moitié de l’enveloppe de 180 millions d’euros, qui leur a été allouée, pour développer l’accompagnement des personnes en situation de handicap et apporter des réponses plus individualisées. Dix-sept millions d’euros sont consacrés au handicap psychique ; 25 % des crédits sont dédiés à l’accompagnement d’enfants et 75 % d’adultes. Près de trois quarts du budget dédié à l’accompagnement d’adultes doivent permettre le développement de nouvelles offres en maison ou foyer d’accueil spécialisés ou de services d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés

Le volet handicap psychique est structuré autour de quatre grands objectifs :

– Développer les dispositifs, les actions et les interventions par des pairs, visant à la participation des personnes dans la cité : 460 groupements d’entraide mutuelle, dont 78 % des membres ont un handicap psychique étaient recensés fin 2017. Ils ont bénéficié d’une hausse de 10 % des crédits.

– Renforcer l’accompagnement des personnes vers et dans l’emploi : le dispositif d’emploi accompagné se déploie sur l’ensemble des territoires. Près d’un bénéficiaire sur deux est une personne avec handicap psychique.

– Renforcer l’accès et le maintien des personnes à un logement autonome ou accompagné : les dispositifs d’habitat inclusif ont été sécurisés par la loi ELAN. Plus de 2 400 places de résidence sociale et pensions de familles auront été ouvertes en 2017 et 2018.

– Améliorer l’accompagnement médico-social des personnes ayant des troubles psychiques sévères et persistants, en situation de ruptures de parcours ou de non-recours. Le déploiement dans seize villes du dispositif « Un chez soi d’abord », issu de l’expérimentation menée à Lille, Marseille, Paris et Toulouse, est engagé. Il permet d’obtenir des résultats probants pour des personnes sans domicile, présentant des maladies mentales sévères (amélioration de la santé et de l’insertion).