Parcoursup : un premier bilan au bénéfice des futurs étudiants en soins infirmiers

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Le vendredi 19 juillet dernier, la phase d’admission principale de Parcoursup s’est terminée. Un an après la suppression du concours, il est temps de dresser un premier bilan des nouvelles modalités d’admission en Institut de Formation en Soins Infirmiers. Analyse de la Fédération nationale des étidiant(e)s en soins infirmiers (FNESI).

Grâce à cette nouvelle plateforme, c’est la formation en soins infirmiers dans son ensemble qui a gagné en lisibilité. Dispatchée dans 326 IFSI sur tout le territoire, la centralisation sur la
plateforme a permis une meilleure lecture de l’offre de formation de la part des candidat.e.s, permettant ainsi aux IFSI délocalisés de gagner en visibilité . La formation en soins infirmiers est
ainsi devenue la plus demandée de l’enseignement supérieur
Parmis les bachelier.e.s de 2019, ce sont environ 40% de bacs généraux, 40% de bacs technologiques et 20% de bacs professionnels qui ont accepté définitivement un voeu en IFSI. Des
résultats très satisfaisants tant l’importance de maintenir une diversité des profils est un atout qui fait la richesse de notre formation et de notre future profession.
La fin d’une sélection par l’argent qui fait économiser plus de 10 000 000 € aux candidat.e.s (compter en moyenne 100 euros de frais d'inscription/candidat au concours), et ce, sans compter les frais générés par la préparation aux épreuves. La rupture de cette barrière financière a permis de redonner de l’attractivité à la formation. Ainsi, pour la première fois depuis des années, l’ensemble des capacités d'accueil vont être exploitées , permettant ainsi de formerdes futur.e.s professionnel.le.s de santé sur l’ensemble du territoire.
De nombreux discours démagogues, notamment de la part de certains organismes préparatoires, ont circulé sur les réseaux sociaux générant ainsi beaucoup d’appréhensions et de
déceptions chez les candidat.e.s. En effet, de nombreux candidat.e.s avaient été assuré.e.s, à tort, d’avoir une place dans la formation s’ils/elles suivaient une année préparatoire au préalable.
Ces fausses promesses ont renforcé l'incertitude des candidat.e.s au moment de la période de réponses. La FNESI ne peut tolérer que l’appât du gain, jouant sur la désinformation et la peur des candidat.e.s, conditionne l’avenir des jeunes !
La FNESI s’est montrée tout au long de la procédure attentive aux besoins et questionnements de ces dernier.e.s . Comme tout nouveau processus, cette année de transition a connu quelques dysfonctionnements. La FNESI, force de propositions depuis le début du travail sur cette réforme , a toujours oeuvré pour sa réussite. En ce sens, nous resterons acteurs pour améliorer le fonctionnement de ce processus pour la rentrée de 2020.

Communiqué FNESI du 23 juillet 2019