Interrogée par Hospimedia, la secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq, a évoqué les projets du Service de santé des armées (SSA). Elle s'est notamment exprimée sur les pratiques avancées infirmières, soulignant les attentes de l'armée dans « pour la psychiatrie et les autres domaines ».
« Le SSA est complètement associé aux travaux interministériels menés par la Direction générale de l'offre de soins (DGOS). Bien sûr, nous envisageons de pouvoir intégrer ces nouveaux métiers dans nos hôpitaux. D'autant que nous avons des besoins spécifiques en matière psychiatrique et que nous avons besoin de la pratique avancée. La proximité qui a été scellée entre les deux ministères au sein d'un protocole santé-défense facilite l'avancée de tous ces projets essentiels pour le soutien médical, en opération, mais aussi donne une opportunité d'évolution professionnelle pour nos infirmiers. De les valoriser, de les autonomiser. Il est certain que c'est un grand atout pour nous pour les théâtres d'opération extérieure. Nous travaillons depuis longtemps sur cette thématique de pratique avancée pour les besoins des armées. Nous sommes tout à fait favorables à aller dans ce sens. Que ce soit pour la psychiatrie ou d'autres domaines. Cela permettra aux médecins militaires de se centrer sur les actes à forte plus-value médicale. Nous n'avons pas de calendrier mais la directrice générale du SSA y travaille d'arrache-pied. »
- « Le Service de santé des armées a besoin de la pratique avancée infirmière », Interview de Geneviève Darrieussecq, Clémence Nayrac, Hospimedia, 12 juillet 2019.
