Loi de santé : l’ADESM définit ses priorités

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Dans le cadre de la concertation sur la future loi de santé, l'Association des établissements participant au service public de santé mentale (ADESM) définit 5 axes prioritaires pour moderniser la psychiatrie et la santé mentale dans les territoires :

1– Un cadre institutionnel clair et des politiques volontaristes, c'est-à-dire un cadre national structurant des priorités à décliner par toutes les régions, pour donner l’impulsion et garantir la cohérence


2– Une capacité d’action et d’innovation des établissements, leviers pragmatiques pour moderniser l’offre de soins :
– Une autonomie d’organisation territoriale des établissements de santé, pour mieux les adapter à la diversité des situations et des besoins.
– Un droit reconnu à l’expérimentation, pour accélérer le processus de modernisation de l’offre de soins.
– Le secteur, outil de la coordination clinique de proximité avec les autres acteurs de la première ligne, pour améliorer l’accessibilité aux soins et la continuité des parcours de santé.


3 – Une gouvernance territoriale et un pilotage partagés pour réussir le défi des parcours de soins :
– L’impulsion d’une gouvernance coopérative entre les acteurs du parcours, les usagers et les élus de chaque territoire, pour développer la démocratie sanitaire dans le cadre des conseils locaux de santé mentale, et pour concevoir puis superviser le projet territorial de santé
– La mise en place d’un pilotage inter institutions efficace, pour modéliser les parcours et les processus de prise en charge, définir les organisations opérationnelles et adapter les structures


4 – Des médecins et des soignants impliqués, responsabilisés et soutenus :
– Des médecins responsables de pôle et des cadres de santé soutenus et formés au management territorial en santé, pour mettre en oeuvre les nouvelles prises en charge et les parcours de santé coopératifs
– La conception et la promotion des savoirs, pour développer les nouvelles compétences et former aux soins de parcours coopératif, et pour augmenter l’attractivité des métiers de la psychiatrie et de la santé mentale


5 – Des outils efficients pour la qualité des soins et l’autonomie des patients :
– Un mode de financement géo populationnel et à l’activité, pour réduire les inégalités entre territoires et porter la transformation de l’activité
– Un système d’information territorial de santé, pour partager les données, faciliter la mobilité des professionnels, et développer l’autonomie des patients à leur domicile.