Lors de ses vœux à la presse, le 22 janvier, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a reconnu que « la psychiatrie va mal ». Rappelant que la discipline « fait partie de ses priorités », elle a annoncé qu'elle présenterait le renforcement de certaines mesures en 2019 au Congrès de l'Encéphale le 24 janvier.
A l'occasion de ses voeux à la presse, la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, au côté de la secrétaire d'État Christelle Dubos, s'est focalisée sur deux priorités : la transformation du système de santé et la stratégie de lutte contre la pauvreté. Les questions qui ont suivi ont notamment permis de connaître des échéances plus précises sur les futurs projets de loi santé et dépendance, ainsi que sur plusieurs rapports attendus dans le champ sanitaire et médico-social. La ministre a également été questionnée sur les conséquences budgétaires liées aux mesures sociales d'urgence votées fin 2018. Elle a reconnu que le retour à l'équilibre des comptes sociaux, prévu dans le budget voté pour l'année 2019 est « compromis » cette année, contrairement à ce qui a été annoncé il y a quelques mois.
Interrogée sur la crise actuelle traversée par la psychiatrie, Agnès Buzyn a reconnu que « la psychiatrie va mal » : « C'est le premier constat que j'ai fait en arrivant et c'est l'une des premières feuilles de route que je me suis fixée », a-t-elle souligné, en référence aux mesures présentées en janvier puis juin 2018. « Je vais renforcer cette feuille de route cette année, rendre compte de ce qui a été fait dans le cadre du comité de suivi de la psychiatrie que je préside et qui se réunit le 24 janvier. » La Ministre a annoncé qu'elle présenterai au Congrès de l'Encéphale le 24 janvier le renforcement de certaines mesures et rappelé avoir récemment alloué 50 millions d'euros (M€) supplémentaires aux établissements. Lire le discours sur le site du Ministère…
