Les internes en psychiatrie : une population à risque

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Selon cette étude réalisée par questionnaire, les internes en psychiatrie présentent davantage de problèmes de santé mentale, de consommations addictives et d'exposition à la violence au cours de leurs études que les autres internes de médecine. Ils constitueraient ainsi une population à risques nécessitant un suivi particulier.

La recherche a été effectuée dans 35 facultés, auprès de 2 165 internes (302 en psychiatrie et 1 863 dans d’autres spécialités).

L'étude révèle que les internes en psychiatrie sont plus nombreux à fumer du tabac, à consommer du cannabis et de l’alcool, et à avoir recours à des traitements antidépresseurs et des anxiolytiques. Ils sont également plus nombreux à nécessiter un suivi psychothérapique et rapporter un manque de vitalité. 35 % d'entre eux ont déclaré être suivi par un psychiatre ou un psychologue, ce qui est 2 fois plus important que dans d'autres discipline. Plus que les autres internes, ils utilisent des substances illicites et ont recours à des traitements anxiolytiques, sédatifs, stimulants ou désinhibants.  Ils témoignent être plus fréquemment exposés à des agressions sexuelles et physiques au cours de leur formation. Ils sont également plus souvent sujets à des ruptures sentimentales.