Le 2 avril, le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé, dans un message diffusé sur les réseaux sociaux un assouplissement des règles sur les conditions de sortie dans le cadre du confinement pour les personnes qui vivent avec l'autisme et leurs aidants. Dans un communiqué, la délégation interministérielle à l'autisme précise que la mesure peut concerner de nombreux handicaps : déficience intellectuelle, déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, troubles psychiques. Une instruction adressée aux préfets stipule que l'attestation dérogatoire de déplacement n'est pas modifiée mais consigne doit être donnée aux forces de l'ordre d'« une tolérance spécifique pour les personnes en situation de handicap domiciliées chez elles, leurs parents ou leurs proches. »
Les sorties, soit seules soit accompagnées, « ne sont pas limitées à une heure ni contraintes à un kilomètre du domicile, pour permettre notamment d’aller dans un lieu de dépaysement, ni régulées dans leur fréquence et leur objet, dès lors que la personne ou son accompagnant justifie aux forces de l'ordre d'un document attestant de la situation particulière de handicap », précise la délégation. Elle rappelle par ailleurs que les déplacements d'un tiers professionnel ou non pour la prise en charge de personnes en situation de handicap entrent dans le cadre des déplacements pour assistance à personnes vulnérables, sans condition de durée ou de distance.
