Le Gouvernement veut accélérer le virage numérique en santé

FacebookTwitterLinkedInEmail

Articulée autour de 5 grandes orientations déclinées en 26 actions, la « feuille de route » pour le numérique en santé a été présentée le 25 avril par Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé. Pilotée par une délégation ministérielle, elle devra permettre un développement « massif et cohérent » du numérique en santé, dans une logique d'interopérabilité des systèmes et de sécurité. Un document de présentation est disponible sur le site du Ministère.

« La transformation de notre système de santé ne pourra avoir lieu sans un développement massif et cohérent du numérique en santé en France. Le numérique n’est pas une fin en soi. C’est un moyen pour mieux coordonner les professionnels de santé, pour développer des innovations thérapeutiques et organisationnelles, pour lutter contre la fracture sanitaire, pour repositionner le citoyen au cœur du système de santé, bref pour soigner mieux.

Pourtant aujourd’hui, les professionnels de santé sont confrontés à une offre numérique morcelée qui complexifie leur pratique quotidienne, et les outils numériques mis à disposition des patients-usagers sont encore trop limités. Quant à nos systèmes numériques en santé, ils présentent une grande vulnérabilité face aux cyber-attaques avec des risques associés considérables.
D’abord, le sens, le « pourquoi », notre raison d’être, notre idéal commun, ne sont peut-être pas encore suffisamment partagés entre tous les acteurs.
C’est pourquoi nous souhaitons que la e-santé soit un exemple emblématique d’humanisme dans le numérique, un numérique incarné par des humains, au service de l’humain, et ancré dans des valeurs éthiques fortes.
Le numérique en santé doit être collé à la réalité du terrain, au plus proche des utilisateurs, des métiers et des spécificités territoriales. Il doit s’inscrire dans une démarche ambitieuse mais pragmatique, progressive mais volontaire. Il doit surtout libérer les usages au bénéfice des professionnels et des citoyens. »

(Communiqué de presse du 25 avril)