Alcool pendant la grossesse : la Midelca présente des résultats de recherche

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Quelles sont les consommations d'alcool des femmes enceintes ou désirant démarrer une grossesse ? Que savent-elles des dangers de la consommation durant la grossesse ? La Midelca propose de premiers résultats d'une recherche épidémiologique sur ces sujets.

La Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Midelca) a engagé un partenariat avec l’Inserm afin de permettre l’exploitation des données de la cohorte épidémiologique Constances* et ainsi mieux documenter les liens entre conduites addictives et conditions de vie et de travail.

Afin de partager et de valoriser les résultats obtenus dans le cadre de ce partenariat, la Midelca prévoit la sortie de plusieurs vidéos présentant les conclusions principales de cette étude. La première vidéo d’une série de sept est désormais en ligne, elle propose de découvrir l’état des consommations des femmes en désir de grossesse.

Les vidéos à venir concerneront :

– Les données de prévalence des consommations d’alcool et de tabac et les liens entre conduites addictives et travail

– Le risque de perte d’emploi à court terme en fonction des usages d’alcool, de tabac et de cannabis

– des données sur la pratique du binge drinking chez les adultes et les risques de dépendance

– La consommation de produits psychoactifs en fonction des secteurs d’activité

– La consommation de produits psychoactifs et les risques d’accident de travail graves

– Les consommations de médicaments psychotropes et les principaux facteurs socio-démographique.

« Constance » est constituée d'un échantillon de plus de 200 000 volontaires représentatifs de la population française âgée de 18 à 69 ans.
Les volontaires sont reçus dans l'un des Centres d’examens de santé de la sécurité sociale participant à l'étude et situés dans 20 départements. Ils y bénéficient d'un examen médical et répondent à des questionnaires concernant leur santé et leurs modes de vie, incluant la vie professionnelle.
Le suivi des volontaires est assuré par un auto-questionnaire annuel (taux de participation, autour de 75%), et les participants reviennent au Centre d'examen de santé tous les quatre ans. Les données recueillies auprès des volontaires sont reliées tous les ans à celles de bases médico-administratives dont la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) pour les principaux évènements socioprofessionnels et le système national d’information inter-régimes de l’assurance maladie (SNIIRAM) pour les données de remboursement de santé et d'hospitalisation. Par ailleurs, le suivi dans les bases médico-administratives d'un échantillon aléatoire de 400 000 non-participants permet de calculer des données de prévalence représentatives de la population générale française.