L’autorégulation des pratiques commerciales des alcooliers : efficacité ou leurre ?

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Présentées comme un argument phare de la "contribution des filières de boissons alcoolisées (1) au plan national de santé publique « priorité prévention" remise le 27 juin 2018 au Président de la République – selon eux à sa demande –, les promesses d’autorégulation des pratiques marketing auxquelles les producteurs s’engagent solennellement ne doivent tromper personne. Les études internationales sont formelles : les codes d’auto-régulation mis en place par les alcooliers ne permettent pas d’atteindre l’objectif affiché de limiter l'exposition de la jeunesse aux publicités alcool et modérer les contenus.

En France, la situation est particulière puisque le pays fait coexister une auto-régulation et un encadrement par la loi de l'offre publicitaire en matière d'alcool. L’observation des décisions rendues par les tribunaux comparée à celles des organes d’autorégulation permet de mettre au jour d’intéressantes observations. L'analyse des effets des deux systèmes de régulation permet d'évaluer leur apport à la politique de santé et de répondre à une question essentielle : l'autorégulation est-elle efficace pour empêcher les pratiques commerciales les plus agressives ?

(1) dont Vin & Société, Avec Modération ! et Brasseurs de France

Télécharger le dossier Décryptages N°35 – L’autorégulation des pratiques commerciales des alcooliers : Efficacité ou leurre ?