L’Agence nationale du développement professionnel continu remplace officiellement l’OGDPC

FacebookTwitterLinkedInEmail

Initialement prévue le 1er juillet, l'agence nationale du développement professionnel continu a vue le jour depuis la publication du décret le 11 juillet dernier

Le décret instaurant l'Agence nationale du développement professionnel continu a été publié au Journal officiel et il précise la composition et les missions du remplaçant de l'Organisme gestionnaire du DPC, et détaille les modalités de mise en œuvre, par les professionnels, de leurs obligations de formation.
Cette nouvelle agence s'inscrit dans la continuité des travaux menés par l'OGDPC, ce dernier a d'ailleurs anticipé sa mutation en initiant des travaux de préfiguration . Au-delà de la réforme de l'instance pilote, le décret pris en Conseil d'État précise les modalités de mise en œuvre par les professionnels de santé de leur obligation de DPC. Il détaille par ailleurs les missions des conseils nationaux professionnels et recentre le rôle des commissions scientifiques indépendances sur l'évaluation des actions proposées par les organismes préalablement enregistrés auprès de l'agence.

Ses missions

L'ANDPC, en tant que pilote du dispositif de DPC,  évalue les organismes et structures qui souhaitent présenter des actions, les méthodes de développement professionnel continu, ainsi que l'impact du DPC sur l'amélioration des pratiques et l'efficience du dispositif. L'instance contribue au financement de certaines actions, promeut le dispositif et informe tous les acteurs concernés par le DPC.

La place des conseils nationaux professionnels

Selon le décret, "les professionnels de santé, quels que soient leurs modes d'exercice, s'organisent dans le cadre de conseils nationaux professionnels. Le cas échéant, ces conseils peuvent être regroupés dans des structures fédératives." Ces organismes ont à leur charge plusieurs missions concernant le DPC. Ils proposent des orientations prioritaires, un parcours pluriannuel ainsi qu'un document de traçabilité "permettant à chaque professionnel de retracer les actions de développement professionnel continu réalisées dans le cadre de son obligation triennale". Les conseils nationaux professionnels sont également sollicités pour définir des critères d'évaluation des actions de DPC, proposer des adaptations aux méthodes définies par la Haute Autorité de santé (HAS) et assurer une veille des initiatives de terrain et des besoins des acteurs.

Le texte s'arrête également sur la notion de parcours professionnels, définie pour chaque profession ou spécialité. Ce dernier "décrit l'enchaînement des actions de formation continue, d'analyse, d'évaluation et d'amélioration des pratiques et de gestion des risques estimé nécessaire par la profession pour le maintien, l'actualisation des connaissances et des compétences et l'amélioration des pratiques". Ce parcours constitue pour chaque acteur une recommandation afin de satisfaire à son obligation triennale de développement professionnel continu. S'il décide de ne pas la suivre, il devra toutefois justifier d'une démarche d'accréditation, de DPC — détaillée dans le décret — ou de formations en université. Pour accompagner les professionnels, un document de traçabilité est mis à disposition de chacun sur le site Internet de l'agence.

 Source Hospimédia