Dry january : le bilan

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L'Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (Anpaa) propose dans son dernier numéro de Décryptage un retour en faits et en chiffres sur la première campagne « Dry january » en France (janvier sans alcool), consistant à faire une pause dans sa consommation d'alcool après la période des fêtes.

Le mois de janvier 2020 a été marqué par une action de mobilisation sociale inédite sur le champ de la santé publique en France avec l'action Défi de Janvier ("Dry January" à la française) qui consistait à faire une pause dans sa consommation d'alcool après la période des fêtes. Le succès indéniable de cette première campagne de sensibilisation est d'autant plus inattendu que les pouvoirs publics s'en étaient retirés au dernier moment et qu'elle a été portée uniquement par un consortium d'associations, dont l'ANPAA, l'Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie, qui ont pu pallier le manque de soutien de l'Etat par le militantisme associatif.

Retour sur ce mois de janvier particulier : par-delà le retentissement médiatique, la popularité de la campagne de mobilisation sociale ne cesse de croître et un phénomène de contagion sociale permet la diffusion de la campagne de proche en proche.

Les organisateurs de la campagne confirment que cette première édition du "Dry January" français a été un succès. Près de 9 000 participants se sont inscrits sur le site, contre 4 000 pour la première édition du "Dry January" anglais en 2013. Par ailleurs, tous les participants ne se sont pas inscrits sur la plateforme en ligne.

  • Un Défi relevé et réussi en janvier, “Dry January" à la française en 2020, Décryptage, n°40, février 2020, en pdf sur le site de l'Anpaa