De quel côté du miroir ? Expositions à la Ferme du Vinatier

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Dans le cadre des Semaines d'information sur la santé mentale (SISM), la Ferme du Vinatier organise trois expositions du 11 mars au 30 avril. Entrée libre du mardi au vendredi de 14 à 17 h, groupes les lundis et en matinée.

Photovoice

Méthode de recherche-action d’origine anglo-saxone, le procédé Photovoice s’adresse à des personnes en situation d’exclusion ou de vulnérabilité qui, équipées d’un appareil photo, sont invitées à documenter des scènes réelles ou symboliques de leur vie quotidienne sur un thème discuté en groupe.

Armé de cette méthode et de leurs objectifs, le Groupe d’Entraide Mutuel (GEM) « Envol et Compagnie » a réuni sept participants qui se sont exprimés autour du thème « la participation des usagers en santé mentale au sein du GEM », à l’aune de la démocratie sanitaire. L’exposition présente le résultat de ce travail et met en évidence une certaine construction de l’image de soi où les usagers livrent avec générosité leurs goûts, leurs craintes, mais aussi leurs forces.

Balade à Paradoxaland

De nombreux patients atteints de schizophrénie connaissent également des problèmes d’addiction qui interagissent sur le pronostic et l’évolution des troubles et sont a? l’origine de difficultés diagnostiques et thérapeutiques. Les médecins et infirmiers alertent sur l’importance de la consommation de cannabis chez leur patients, jusqu’à l’intérieur des services hospitaliers. Le secteur de Villeurbanne, particulièrement confronté à ce phénomène a invité le dessinateur Efix au sein de deux unités d’hospitalisations de 25 lits chacune, pour ouvrir des échanges libres avec les patients autour de cette information mal connue, parfois complexe et souvent tue. Au terme du projet, cinq grands panneaux dessinés témoignent de cette rencontre.

Ici et maintenant

Les patients du pôle ADIS (Autisme Déficients Intellectuels Sévères) sont régulièrement accompagnés dans le parc du Vinatier pour susciter des expériences sensorielles positives. Mais l’angoisse, le manque de repères et leurs préoccupations sur les événements à venir parasitent la possibilité pour ces patients de s’ancrer dans le présent. Pour rendre possible la rencontre escomptée avec la nature, une éducatrice spécialisée du Pôle a introduit dans le paysage les objets ressources des patients et le jeu de l’appareil photo, leur permettant ainsi de fixer leur attention et de s’inscrire dans un « ici et maintenant ».

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