COVID-19 : la psychiatrie s’organise…

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 L'association des établissements du service public de santé mentale (Adesm), contacté par la revue Santé mentale, constate que face à l'épidémie de COVID-19, "les établissements s'organisent via les cellules de crise internes, au rythme des annonces et directives officielles, avec beaucoup de réactivité, notamment depuis la semaine dernière, en faisant preuve d'extrême prudence pour protéger les patients comme le personnel, mais en étant confrontés aux mêmes difficultés qu'en MCO : manque de matériels (masques et gels hydro alcooliques). Ces difficultés sont toutefois aggravées car la psychiatrie n’est absolument pas prioritaire et les établissements sont pour la plupart placés dans l’impossibilité de traiter même des situations prioritaires. C'est pourquoi l'Adesm est en lien avec Franck Bellivier, le délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, pour contribuer à adapter une réponse spécifique à la psychiatrie pour la gestion de cette crise". 

L'adesm propose également "de mutualiser les solutions dans les jours qui arrivent, sur notre site internet, en particulier en partageant les notes de service rédigées par les établissements afin d'organiser la prévention contre la propagation du virus. L’orientation très dominante consiste par ailleurs à maintenir les soins extra hospitaliers à un niveau suffisant pour assurer le suivi des enfants, adolescents et adulte requérants, de façon à éviter toute concentration à l’hôpital. Dans la même logique, les établissements réduisent au maximum les hospitalisations, y compris pour préserver des capacités pour les développements possibles de la crise sanitaire."