Philippe Bertin

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Né en 1954, journaliste de formation, Philippe Bertin a choisi dès 1983 la photographie comme mode d’écriture pour investir la frontière entre mémoire collective et mémoire individuelle.

Né en 1954, journaliste de formation, Philippe Bertin a choisi dès 1983 la photographie comme mode d’écriture pour investir la frontière entre mémoire collective et mémoire individuelle. Il arpente tout d’abord des territoires symboliques qui affichent les stigmates d’une histoire, souvent douloureuse : Vichy, Oradour, Auschwitz, Hiroshima… Il s’oriente depuis peu vers des problématiques liées à des fractures plus intimes, des fêlures plus secrètes. Immersion en milieu psychiatrique autour d’un atelier chorégraphique et en milieu hospitalier, avec l’écrivain Olivia Rosenthal, sur les questions du lien et de l’identité travaillées par la maladie d’Alzheimer. Depuis 2008, à travers un projet commun intitulé « La maladie de A. », ils portent un regard différent sur une maladie qui reste tabou, en la transformant en un objet artistique, sous la forme d’une exposition itinérante de photographies, assortie d’un livret, d’un film court et d’un kiosque à mémoire qui tentent de construire du lien entre ceux qui sont à l’intérieur de la maladie et ceux qui sont à l’extérieur. Philippe Bertin et Olivia Rosenthal ont ainsi mis en perspective dix scènes photographiques illustrant le quotidien des couples âgés représentés par « Jean et Suzon » qui se voient confrontés à la maladie d’Alzheimer ; un travail qui exprime avec tendresse et pudeur la complexité des sentiments contradictoires et bouleversants qui les traversent et que nous avons souhaités présenter en illustrations d’une grande partie de ce dossier.
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