Anne-Françoise Quoitin

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Après avoir exploré la bande dessinée, Anne-Françoise Quoitin se consacre à la gravure.

Anne-Françoise, 31 ans, n’aime pas parler d’elle, son travail d’artiste est là pour dire…
Néanmoins, voici quelques éléments qu’elle a bien voulu nous confier. Elle a commencé le dessin à l’âge de 13 ans. N’ayant pas pu faire une scolarité artistique dans le secondaire, elle a suivi des cours en parallèle. Déterminée, la jeune Belge arrive à Bruxelles à 18 ans pour une année de préparation en arts plastiques. Acceptée en illustration, elle s’aperçoit que « ce n’est pas ça ! » et passe à la bande dessinée, et fait toutes ses classes à l’institut Saint-Luc de Bruxelles. Avec des amis, elle crée un fanzine de BD qui paraît pendant quelque temps. Ce mode d’expression correspond bien à son besoin de raconter des histoires, à son souci du récit.
Lors d’un voyage en Italie, Anne-Françoise découvre la gravure qui devient son médium de prédilection : « Gratter, faire apparaître la lumière demande un certain temps, c’est comme une méditation… » Elle réalise un livre d’artiste et décide de poursuivre sa formation dans ce domaine à l’école des arts d’Uccle.
Les mots sont au centre de son travail, son point de départ, ses inspirateurs. À partir d’eux, une image se créée, à laquelle l’artiste va donner vie : « besoin de raconter les mots tus, contenus, les silences… les attentes… les absences… » Le domaine de la santé mentale ne lui est pas étranger, elle a en effet animé un atelier de gravure avec des personnes handicapées mentales pendant deux ans.
Actuellement, Anne-Françoise travaille sur un projet de portraits, en gravure, ce sont ses proches qui posent, « il faut qu’il y ait un lien » et elle grave directement sur la plaque de métal, sans dessin préalable.

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