Pour ce, passons les portes d’un pavillon d’hospitalisation situé au cœur d’un vieil hôpital du sud de la France. En tant qu’il accueille le moment terrifiant de la décompensation, le pavillon peut constituer le lieu d’une rencontre privilégiée avec le schizophrène si l’on considère qu’il s’agit aussi d’un moment de crise au sens positif du terme, un moment que l’on entend comme expression d’un être-au-monde singulier. Dans ce pavillon, j’ai fait la connaissance de Bernard et de Marie…
Cet article d’Audrey Sauvêtre, psychologue, a fait l’objet d’une conférence aux 1res Rencontres soignantes en psychiatrie organisées par Santé mentale en novembre 2015.