N° 221 - Octobre 2017

« On était scotché de voir leurs capacités »

Auteur(s) : Jérôme Favrod, Laurent Frobert, Joannie Pellet, infirmiers et Alexandra Nguyen, doctorante en sciences de l'éducationNbre de pages : 6
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Comment rendre opérant un processus de déstigmatisation ? Grâce au Programme émotions positives pour la schizophrénie (PEPS), les professionnels augmentent leur empathie en s’identifiant aux difficultés des patients, lequels, en partageant les ressources et vulnérablités des soignants, développent une perception positive d’eux-mêmes.

Cet article propose de contribuer à une meilleure compréhension des enjeux relationnels et thérapeutiques opérant au cours d’un programme basé sur la psychologie positive. Il montre l’impact du Programme émotions positives pour la schizophrénie (PEPS) sur la relation thérapeutique entre animateurs et patients. Sur la base des discours recueillis auprès des 13 animateurs PEPS, nous proposons d’investiguer comment la pédagogie partenariale mise en oeuvre par les professionnels influe sur la dynamique groupale et sur les interactions entre tous les participants. Plus spécifiquement, nous décrirons différents phénomènes de déstigmatisation et d’auto-déstigmatisation survenant dans les interactions lorsque les animateurs partagent leurs expériences avec les patients.

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