23 Juin 2017 - Paris

Vie quotidienne en institution

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Paris

Colloque de le revue Cliniques

On ne peut penser le soin en institution sans se pencher sur les conditions et les effets de la vie quotidienne dans les institutions. Qu’elles soient psychiatriques, gériatriques ou purement médicales, le quotidien peut y être source d’aliénation pour les personnes accueillies, du fait de la coupure du monde extérieur et d’une prise en charge totale synonyme de régression. Comment alors faire en sorte, tout en tenant compte de la vulnérabilité du patient, de préserver sa place de sujet dans la société et d’aider le moi à faire face au principe de réalité ?
Le quotidien en institution peut aussi être source de routine et d’ennui, pour les soignants dont les tâches s’avèrent souvent répétitives, comme pour les patients lorsque tous les jours se ressemblent. Quelles sont les conditions pour que les rituels ne servent pas à se défendre contre la difficulté à se confronter à l’autre, sa souffrance, son étrangeté, mais soient au service d’une structure contenant les menaces pulsionnelles sans étouffer la vie?
Car l’essentiel en institution n’est-il pas que le quotidien reste vivant ? S’interroger sans cesse sur le sens du cadre et des règles, de même que sur la dimension transférentielle des interactions peut aider à se déprendre des répétitions mortifères du côté des soignants comme des soignés. Peut-on rêver alors que la vie quotidienne en institution soit un espace-temps porteur de sens, d’inattendu et de renouveau ?

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