11-12 juin 2018 - Tarbes

Vie affective, amoureuse et sexuelle

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TARBES

Quels soutiens pour les personnes avec une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme, leurs proches et les professionnels ?

Colloque organisé par le Comité Franco-Quebecois pour l'intégration et la participation sociale

Depuis quelques années, les mentalités et les soutiens professionnels ont évolué dans le secteur destiné aux personnes porteuses de déficience intellectuelle (DI) ou d’un trouble du spectre de l’autisme (TSA). La vie affective, amoureuse et sexuelle est à l’ordre du jour des établissements ou associations françaises comme celles de l’Amérique du Nord. L’évolution des droits et une plus forte sensibilité chez les prestataires de services à considérer les “usagers” comme des adolescents ou adultes à part entière nous amène inévitablement à revoir nos conceptions de la sexualité, de la vie amoureuse ainsi qu’à soutenir différemment ces personnes en besoin d’apprentissage de la vie affective, amoureuse et sexuelle. Et disons-le, nous avons besoin de vaincre quelques fois, dans nos propres murs, le tabou de la sexualité.

De plus, après avoir mis l’accent sur leur intégration et leur participation sociale, un pas de plus doit être fait pour soutenir l’inclusion sociale. Il devient alors essentiel que les personnes porteuses d’une DI ou d’un TSA (trouble du spectre de l’autisme) bénéficient d’une éducation leur permettant d’accéder à la citoyenneté, de soutiens favorisant l’exercice de leurs droits et préalablement de surmonter les tabous si présents dans ce secteur d’activités humaines.

Enfin, comme le fera remarquer le professeur Réjean Tremblay lors de sa présentation du programme éducatif à la sexualité, la personne en situation de handicap mental a droit à une éducation à la vie sexuelle et affective. Cette dimension s’inscrit dans une approche globale de l’éducation. Elle doit être basée sur les fondements théoriques de la sexualité humaine comme un langage contribuant au développement de la personne. Elle doit mettre en place les principes pédagogiques, les objectifs et l’évaluation du projet. Ceci implique l’élaboration d’un programme, d’outils pédagogiques et didactiques adaptés. Cette éducation doit s’inscrire dans la durée. Elle doit être dispensée par des personnes formées à l’éducation sexuelle.

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