Téléconsultation et télé-expertise : pas d’exclusion clinique à priori

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Reconnue par la loi en 2009, la télémédecine se déploie largement sur le territoire et le financement des actes de téléconsultation et de téléexpertise dans le droit commun devrait être une étape importante. Afin d'accompagner ce déploiement et d'assurer la qualité et la sécurité des actes de téléconsultation et de téléexpertise, la ministre des Solidarités et de la Santé a saisi la Haute Autorité de santé (HAS) pour « définir les situations cliniques, les champs et les publics pour lesquels les actes de téléconsultation et de téléexpertise devraient être exclus ».

Pour répondre à cette demande,  la HAS a fait le choix d'élaborer une fiche mémo intitulée « Qualité et sécurité des actes de téléconsultation et de téléexpertise ». Selon les experts, l'analyse de la littérature et la concertation des parties prenantes « n'ont pas permis d'identifier de situation d'exclusion clinique a priori. En revanche, des critères d'éligibilité à vérifier en amont de la réalisation d’un acte de téléconsultation et de téléexpertise ont été identifiés. »

Cette fiche-mémo sera complété en fin d’année par un guide sur le bon usage et la qualité de ces pratiques cliniques, avec un volet spécifique sur les examens d’imagerie médicale.