Les Français et l’hôpital de demain

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Le sondage Odoxa "Baromètre santé 360 °" révèle que :

1) L’hôpital public demeure l’une des rares grandes fiertés nationales, mais son image (toujours bonne : 72% des Français en ont une bonne image) tend à se détériorer depuis ces dernières années (à 28%, la mauvaise image a progressé de 8 points en un an)

2) Cette détérioration observée ne serait qu’un début : les trois-quarts des Français pensent que les soins en France vont se dégrader à l’avenir, et ne font aucune confiance aux pouvoirs publics pour prendre les mesures nécessaires afin de redresser la situation : seuls 33% des Français ont le sentiment que cette question de l’avenir des établissements de santé est bien prise en compte par les pouvoirs publics.

3) Une autre dimension est jugée de plus en plus négativement et suscite inquiétudes et attentes d’amélioration pour l’avenir : le parcours de soin et, plus globalement, la place du patient et les relations « patients-médecins-hôpitaux »

Et l'hôpital de demain…

1) Un hôpital au cœur des dispositifs de prévention et où l’ambulatoire tiendra une place de plus en plus importante. En effet, les Français sont 92% à penser que l’hôpital du futur devrait être un acteur clé du dispositif de prévention en santé. L’ambulatoire est plébiscité par les Français, 85% se disent prêts à accepter une hospitalisation ambulatoire pour une opération et, en cas de pathologie lourde, les deux-tiers (64%) préféreraient être soignés chez eux et n’aller que de temps en temps à l’hôpital.

2) Un développement des outils numériques dans la santé à la fois pronostiqué et plébiscité pour l’avenir : 85% de nos concitoyens sont convaincus que le développement des outils numériques dans le domaine de la santé permettra d’améliorer le parcours du patient à l’hôpital.

3) Hôpital et gouvernance du système de santé : les Français aspirent à un hôpital à la fois décentralisé (52% préfèrent avoir accès à un grand hôpital potentiellement plus loin mais concentrant de nombreuses spécialités, et 69% seraient prêts à renoncer à avoir un établissement proche à condition d’avoir une plus grande qualité et sécurité de soins), au cœur de la coordination des acteurs de santé de ville (83% des Français estiment que l’hôpital doit l’être), et, « GHT-isé » car les Français estiment largement que les GHT sont une bonne chose que ce soit, entre autres, pour l’accès au soin pour tous (75%), pour faire face aux déserts médicaux (74%) ou même pour notre système de santé en général (76%).