Terrorisme et psychiatrie : le ministère de la Santé veut rassurer les soignants

FacebookTwitterLinkedInEmail

La collaboration de la psychiatrie avec les forces de sécurité dans le cadre de la lutte antiterroriste, évoquée par le ministère de l'Intérieur après l'attentat de Barcelon, a provoqué de vives réactions des professionnels. De nombreuses voix ont interpelé le Gouvernement. L'Association des secteurs de psychiatrie en milieu pénitentiaire (ASPMP) a ainsi indiqué dans un communiqué « être en attente du positionnement » du ministère de tutelle.

Sollicité par Hospimedia, le ministère de la Santé se veut rassurant : selon un porte-parole interrogé le 24 août, il n'est « absolument pas question » de modifier le cadre d'exercice ou les pratiques en psychiatrie, ni « de faire jouer aux professionnels de la psychiatrie un autre rôle que celui qui est le leur  (…) Il ne s'agit absolument pas de modifier quoi que ce soit dans la pratique des médecins (...) et il n'y a aucune intention de modifier leur cadre d'exercice, ni le cadre règlementaire ni le cadre législatif ».

Le ministère a par ailleurs rappelé qu'Agnès Buzyn a fait de la santé mentale  « l'une de ses priorités » et sera « extrêmement vigilante » à éviter la stigmatisation de personnes souffrant de troubles psychiatriques.

  • D'après Hospimédia, Le ministère de la Santé exclut toute modification du cadre d'exercice de la psychiatrie, Caroline Cordier, 25 août 2017.